La compagnie
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La compagnie AKOUMA basée en Vallée des Gaves dans les Hautes-Pyrénées réunit des artistes passionnés et touche à tout, autour d’un projet commun : faire jaillir la poésie et le fantastique des spectacles nés de leur savoir-faire. Ces dompteurs de feu, saltimbanques des temps modernes sont circassiens, plasticiens, musiciens, et pyrotechniciens veulent modifier l'image classique du feu et des artifices en proposant d'y associer une histoire par le mouvement des corps, un scénario burlesque, des personnages atypiques et délirants. Les éléments de décor sont travaillés, les agrès de feu et les artifices sont détournés de leur utilisation habituelle pour plonger le public dans un univers étonnant et détonnant.
Notre travail s’articule autour de
> la création musicale
> la création de décors à base de matériaux de récupération (métal, tissu, bois,...)
> la recherche de nouvelles formes d’agrès qui sont fabriqués maison
> le travail de chorégraphie
> l’écriture et la mise en scène collective des spectacles
> la réalisation des costumes
> le travail d’acteur -
Guillaume Thiriet
Musicien passionné et curieux, comédien, dévoreur de livres, cet alsacien nomade a roulé sa bosse avant d’intégrer la Cie Akouma et découvrir le feu et les artifices qu’il s’amuse très vite à intégrer à son personnage de musicien délirant.
Chloé Lefèvre
Née sous la pluie Sarthoise, elle débute la danse à l'age de 6 ans et sillonnera la France et l'Irlande du nord en multipliant études tarabiscotées et expériences professionnelles improbables. C'est sous le soleil pyrénéen qu'elle décide de s'adonner aux arts de la rue et se passionne pour le feu, son mouvement et tous les moyens de le faire crépiter et tournoyer. De formation rue, en formation clown, comédienne et danseuse de feu sur échasses, elle recherche toujours des pistes esthétiques et des idées saugrenues pour créer de nouveaux univers autour de la flamme et des artifices. Artificière diplomée.
Marie-Jo Grau
Formée dans les compagnies de théâtre de Tarbes (Les Tréteaux) et d’ Argelès-Gazost (Lavedan Animation et Tétralyre), elle est d’abord animatrice théâtre et se spécialise dans le mime, le théâtre d’ombre et le théâtre pour handicapés. Elle s’oriente vers les percussions (brésiliennes) et les arts de la rue et se lance dans l’aventure Percumania qui deviendra en 2009 la Cie Akouma.
Airelle You
Elle débute la danse à 6 ans petit à petit elle s’oriente vers l‘art du cirque et se découvre une passion pour l’aérien (trapèze, cerceau, tissu ) Depuis quelques années elle a collaboré avec la Cie Akouma et en 2019 elle intègre la Cie. Aux rythmes spacio-louphoques et à l’attitude d’une Geisha kaléidoscopique, cette PowaKouma vous fera tomber vos lentilles, débaucher vos cornées sous la chaleur torride de jeux enflammés . Soyez concentrés et prêt à palpiter ! Le jeu ne fait que commencer...
Marie Lacaze
Elle intègre le groupe en 2006. A travers un mode de vie itinérant elle a travaillé les bolas enflammés qui sont devenus sa spécialité, lui permettant alors de former d’autres artistes. Elle reçoit en échange une formation à la manipulation de différents agrès tels que les staffs, parapluies et éventails enflammés. Puis elle va s’intéresser à la pyrotechnie et travaille avec les artificiers de la Cie Akouma. Elle intègre également des chantiers de montage de feux avec la société Storm Artifices. Sa participation à des stages de clown, danse et cirque fera émerger sa passion pour le trapèze quelle pratique à l'école de cirque Popcircus à Auch fief de CIRCA.
Pierre Fremy
Un des deux artificiers de la bande, il aime le feu et le fer depuis toujours. Sculpteur, comédien, joueur de feu, ce pyromane a de nombreuses cordes à son arc. Chef de tir des spectacles de la Cie il est le garant de la faisabilité des spectacles et de leur folie. Mais attention il grimpe aussi sur échasses, crache du feu et effraie parfois les enfants...mais c’est un bon bougre.
Pierre Bladanet
Né à Montauban, guitariste en herbe dès les années lycée, il éprouve rapidement un intérêt grandissant pour la percussion africaine . Menuisier puis charpentier de métier, c’est après un voyage a Cuba qu’il entame l’apprentissage de la percussion afro-cubaine, puis percussion brésilienne. Après quelques années de concerts et spectacles dans diverses formations musicales amateurs (Rock, Traditionnel Cubain, Batucada, Bal Trad) il débute dans l'initiation à la percussion pour les enfants et ateliers pour personnes handicapées, puis devient formateur pour la Batucada d'Oloron Ste Marie. La rencontre avec la Cie Akouma en 2009 lui met le pied à l'étrier. Il joue également dans un ballet folklorique et traditionnel afro-cubain de 15 musiciens et 6 danseurs.
Maxime Balard
Né à Albi, technicien polyvalent, comédien, musicien, achrobate, évoluant toute en aisance dans un registre clownesque, errant dans l’invisible, ce personnage sait apparaître à qui sait le voir ! Mélangeant des déhanchements de feu vers des virgules de particules sckizomagiques, il sera vous emmener dans l’intention de rebondissements sonores et bien au delà ! 2019 cet électron espiègle intègre la Cie Akouma. Soyez prêts ! Et n’oubliez pas qu’il ne peut que se présenter à vous sous l’aspect d’un démon joyeux...
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Bien connu en Chine depuis le VIIIème siècle, la poudre est utilisée en France d’abord pour les bombardes avant de devenir un instrument de divertissement. Après s’être contenté d’imiter le feu avec des dragons festifs crachant des flammes dans la France du XVIème siècle, on ajoute progressivement à la poudre des « garnitures», poussière d’or et d’argent. On combine les formes, les rythmes à travers des étoiles, des pluies d’or, des serpenteaux.
Mais si aujourd’hui on admire la belle bleue, la belle rouge et le bouquet final… autrefois on intégrait les feux d’artifices dans des spectacles et on ne les regardait pas pour euxmêmes : ils devaient soutenir une intrigue théâtrale, un conte, un récit de bataille. Puis après être devenus signes de victoire et de prospérité, les feux deviennent spectacles populaires en symbolisant les fêtes nationales avec feux de Bengale, rassemblements et fêtes en plein air.
Chaque création de la Cie prend son ancrage dans le désir de faire évoluer les spectacles de feu et d'en trouver de nouvelles formes et de nouveaux moyens.
Ainsi la Compagnie AKOUMA perpétue le travail d’évolution des feux d’artifices en renouant avec une tradition de spectacles de feu qu’elle adapte et qu’elle transforme au monde contemporain en replaçant l’acteur au centre de la démarche.
La richesse des actions menées réside dans la transversalité des contacts. L’objectif étant de créer une fusion entre des domaines en apparence éloignés. La compagnie est en recherche constante d’évolution à travers plusieurs axes de travail :
> intégration de nouvelles disciplines : théâtre d’ombres, réalisation de structures mobiles, …
> mise en lumière de site
> composition de morceaux originaux et diversification des influences musicales qui accompagnent les spectacles : percussions, violon, accordéon, balafon, guitare élec trique, musique électronique,…
> création de partenariats afin de s’enrichir d’échanges et de nouvelles expériences : création de spectacles musique et feu avec le musicien et metteur en scène béarnais Alain Larribet, travail sur des spectacles pyrotechniques avec les artificiers Storm et Pyrogramme, collaboration avec la comédienne et metteur en scène Pascaline Marot, le compositeur Damien Fontaine pour des spectacles son et lumière, le sculpteur Marc Morvan, la compagnie de danse aérienne Motus Modules.LE FEU PEUT ALORS JOUER UN RÔLE MAJEUR SANS ÊTRE LA VEDETTE. LA FLAMME N’EST PLUS SEULEMENT MAGNIFIQUE ET ÉTERNELLE, MAIS À L’IMAGE DES CORREFOCS ESPAGNOLS QUI NOUS INSPIRENT, ELLE DEVIENT FESTIVE ET ÉPHÉMÈRE, OU DU MONDE QUI NOUS ENTOURE, INDUSTRIELLE OU DÉCORATIVE.
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Les feux d’artifices sont fédérateurs et nos spectacles sont adaptés à tous les publics. Comme le démontrent les actions menées par les arts de la rue nous créons des passerelles.
Ainsi nous avons pu constater un rapprochement intergénérationnel entre les spectateurs de feux d’artifices dits traditionnels et les publics des arts de la rue proprement dits. Le feu d’artifice arbore l’image d’une rencontre populaire où les publics ne se posent pas la question d’une démarche dite « culturelle ».
Aussi nos spectacles sortent d’une certaine idée reçue : « c’est pas pour nous ». En zone urbaine ou dans ce nouveau monde rural où natifs et nouveaux habitants se côtoient sans se comprendre parfois, nous participons à créer du lien.